Monuments disparus

Le couvent des cordeliers à Tarbes

Situé sur l'emplacement de l'Hôtel Moderne (Place Verdun, anciennement Place du Maubourguet), ce bâtiment est déjà mentionné en 1285. Incendié en 1564 (guerres de religion), il fut restauré en 1624 pour être ensuite transformé en fonderie de canons en 1793. Il se dégradera petit à petit pour n'être à la fin du XIXème siècle qu'une écurie (pour l'église) et un dépotoir (pour le couvent). Il nous reste quelques photos (actuellement conservées aux Archives Départementales) du bâtiment avant sa destruction totale en 1908 :

Au 17ème siècle

En 1908, on trouve à sa place l'Hôtel des ambassadeurs.

détail

Remplacé en 1910 par l'Hôtel Moderne...

qu'on appelle aujourd'hui « Le Moderne ».

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Intérieur de l'église

En 1903

Ce qui restait du cloître...

Dernier vestige subsistant : la tour octogonale du couvent des Cordeliers. Elle se situe derrière le Moderne, rue des Cordeliers (cliché 2015).

Vue aérienne de la tour octogonale du couvent des Cordeliers.

Anecdote peu connue : le grand portail de l’église de Beaudéan (marqué d’une flèche blanche sur la photo) provient du couvent des Cordeliers de Tarbes. En effet, la commune de Beaudéan en fit l’acquisition en 1814. Son auvent est postérieur (1833) et ne provient pas de Tarbes.