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Monuments disparus

L’Olympia de Tarbes

L’Olympia, achevé sur cette photo, fut inauguré le 30 juin 1911 comme café-concert sous le nom de Casino-Ambassadeurs. Il se tourna rapidement vers un public plus jeune avec des séances de cinématographe.

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Nous allons vous parler d’une salle de spectacle qui était située rue Bertrand Barère (rue de la gare). Achevée en 1911, elle fut détruite vers 1990.

Photo de la construction de la salle de spectacle, juste à gauche de l’Hôtel Régina (qui avait été inauguré en mai 1909).

Photo actuelle (2018).

Le bâtiment, au premier plan, a été conçu par les architectes Vivarès et Barres. Confort moderne avec 16 ouvertures pour une aération facile. Le premier spectacle était composé d’un « orchestre de douze musiciens, de sept dames, un diseur, un comique, une attraction et une pièce ». Places au balcon, au parterre, au promenoir ou dans des loges.

L’emplacement est désormais occupé par la Résidence Olympia.

Le Casino-Ambassadeurs prit le nom d’Olympia avant 1940. Outre les séances de cinéma, c’était aussi dans les années 1950-60 le lieu de la traditionnelle remise des Prix des écoliers méritants. Photo ci-dessus 1946 : on passe le « Bal des sirènes ».

Photo de jeunes filles en 1940 devant l’Olympia de Tarbes. On passe « L’Homme du Niger ».

Pendant 7 ans, dans les années 1960, se succédèrent à l’Olympia les spectacles hebdomadaires de « Bonjour… Dimanche ! ». Les plus grandes vedettes du music-hall s’y produisent comme Johnny Hallyday (photo ci-dessus), mais aussi Brel, Brassens, Reggiani, Moustaki, Lama, Le Forestier, Perret, Sardou, Bécaud, Nougaro, Adamo, Salvador, Macias, France Gall, Jo Dassin et même les Harlem Globe Trotter !

La salle était également réservée aux petits Bigourdans, notamment pour des galas de l’école de danse. Photo 1966, merci à Marie-Claude pour cet envoi. N’hésitez pas à nous envoyer vos photos (loucrup@orange.fr).

C’était aussi le lieu de « Remise des Prix » solennelle pour la fin de scolarité. Ici une photo vers 1955-60 envoyée par Claude Legrand que nous remercions : « J'avais reçu le Prix Porthier des mains d'un personnage non identifié (peut-être le maire de l'époque?) en présence du censeur Couderc et du proviseur Fauroux (debout à gauche). Souvenirs, souvenirs... ».